lundi 20 août 2012

Chronique Secret Love, de Taishi Zaö

J'ai connu la période « envies de josei » puis la période «  petits shôjos drôles et légers » et depuis que j'ai lu les previews gratuits de Asuka trouvés à la Japan expo, je suis entrée dans une période yaoi! Pour ceux qui ne s'y connaissent pas beaucoup en mangas, le yaoi met en scène une romance entre deux hommes. Cela tombe bien puisque j'ai moi même écrit un roman yaoi, le Prince maudit, qui sera publié aux éditions Valentina en 2013 si tout va bien. Poussée par cette envie de yaoi, je me suis mise à rechercher des titres sur les sites comme Manga sanctuary ou manga news et j'ai répertorié les mieux notés. Secret Love en faisait partie et j'aime bien le style de Taishi Zaö, qui fait souvent équipe avec Eiki Eiki que j'apprécie tout autant ( en même temps, difficile de ne pas les confondre). Je suis fan de leur style de dessin et de la fraîcheur de leurs personnages. Aussi, j'ai tenté le coup.

Ce petit one shot met en scène Masafumi, un lycéen qui a pour habitude de faire des rêves prémonitoires, lesquels se réalisent à tous les coups. Cependant, quand il fait plusieurs fois des rêves érotiques avec un... mec, il refuse d'y croire ! Aussi, le jour où il rencontre le jeune homme en question, il se met à l'éviter comme la peste, prêt à tout pour empêcher ses prémonitions. Cependant, cela va provoquer l'effet inverse: Intrigué, Narumi va s'intéresser de très près à lui! Au début très réticent, malgré une famille favorable à cette relation, Masafumi va se rendre compte petit à petit de ses sentiments pour le garçon...

Au début, je ne me suis pas vraiment laissée prendre, puis j'ai vraiment accroché sans m'en rendre compte . J'ai aimé le style de dessin mais là, pas de surprise, et j'ai beaucoup ri. Curieusement, j'ai bien aimé le passage où Masafumi guide Narumi lors de leur première fois, même si ce n'est pas lui « l'actif »! En effet, contrairement à un cliché souvent trouvé dans les romans du genre, le seme (actif) est démonstratif et extraverti alors que l'uke (passif) est mystérieux et distant. Cela dit, rien ne dit qu'ils n'alternent pas les rôles par la suite, comme dans le réussi Color co-écrit par le même auteur. J'ai particulièrement ri dans le bonus qui se déroule quelques années après, lorsque Narumi présente Masafumi à sa famille, à la demande de ce dernier. Ce genre de situation est typique des mangas de cette auteure.

Si vous cherchez un petit yaoi mignon et léger avec de l'humour, pas trop stéréotypé, avec un joli graphisme, n'hésitez pas! J'ai passé un bon moment pour ma part.

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