mardi 11 septembre 2012

Chronique Wisteria Manor, de Geshuku Biyori



Toujours dans la lignée des yaoi, je me suis essayée à Wisteria Manor, qui était très bien noté et dont le résumé me plaisait. Encore un petit one-shot. Ce qui est bien, avec les yaoi, c'est que beaucoup ne sont pas des séries à rallonge!

Wisteria Manor met en scène une pension, la pension des Glycines, dont la responsable vient de décéder et son petit fils, Masachika Fujimaki, reprend le flambeau. Malheureusement pour nos locataires, il les contraint à quitter leurs chambres dans une période de six mois ! C'est la panique générale et Kei, l'un des locataires, essaie de le faire changer d'avis. Il découvrira alors que le jeune homme peu sympathique au premier abord est gay, ce qui va le troubler plus qu'il ne le devrait ! Intrigué par cet homme, il découvrira qu'il n'a pas mauvais fond, loin de là, qu'il ne ferme pas la pension de gaieté de coeur et qu'il n'est pas évident pour lui d'endosser le mauvais rôle. Une amitié va naître entre les deux hommes, qui va évoluer en quelque chose de plus fort...

Je comprends pourquoi ce manga a reçu une évaluation aussi positive de manga news. Il est assez réaliste, avec un style de dessin assez fin. Ces deux points, ainsi que l'ambiance, m'ont un peu rappelé les mangas d'Ai Yazawa, en particulier Nana. Cependant, il y a certaines choses qui m'ont un peu gênée, deux en particulier: la construction de la relation entre nos deux protagonistes se fait tout en douceur, ce qui en soit n'est pas négatif, mais j'ai trouvé que ça traînait un peu trop. En outre, le personnage de Masachika m'a mise un peu mal à l'aise. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, peut-être est-ce parce qu'il est assez ambigu.

Malgré cela, on est pris par l'histoire et on s'attache aux personnages secondaires. J'ai notamment été touchée par la romance entre Nozomi et Oseki, avec un sacré rebondissement, je ne l'avais pas vu venir ! Autre point positif, il n'y a pas de scènes de sexe inutiles et superflues, juste pour le fan service. Je n'ai rien contre de temps en temps mais je préfère quand c'est soft. Les deux héros ne sont pas catalogués Uke et Seme (passif et actif) ce qui n'est pas plus mal. En outre, il y a une fin heureuse, comme je les aime.

En somme, un manga sympa à lire, peut-être pas indispensable mais que je con seille à ceux qui cherchent une lecture se rapprochant du style d' Aï Yazawa.

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