Toujours dans la lignée
des yaoi, je me suis essayée à Wisteria Manor, qui était très
bien noté et dont le résumé me plaisait. Encore un petit one-shot.
Ce qui est bien, avec les yaoi, c'est que beaucoup ne sont pas des
séries à rallonge!
Wisteria Manor met en
scène une pension, la pension des Glycines, dont la responsable
vient de décéder et son petit fils, Masachika Fujimaki, reprend le
flambeau. Malheureusement pour nos locataires, il les contraint à
quitter leurs chambres dans une période de six mois ! C'est la
panique générale et Kei, l'un des locataires, essaie de le faire
changer d'avis. Il découvrira alors que le jeune homme peu
sympathique au premier abord est gay, ce qui va le troubler plus
qu'il ne le devrait ! Intrigué par cet homme, il découvrira qu'il
n'a pas mauvais fond, loin de là, qu'il ne ferme pas la pension de
gaieté de coeur et qu'il n'est pas évident pour lui d'endosser le
mauvais rôle. Une amitié va naître entre les deux hommes, qui va
évoluer en quelque chose de plus fort...
Je comprends pourquoi ce
manga a reçu une évaluation aussi positive de manga news. Il est
assez réaliste, avec un style de dessin assez fin. Ces deux points,
ainsi que l'ambiance, m'ont un peu rappelé les mangas d'Ai Yazawa,
en particulier Nana. Cependant, il y a certaines choses qui m'ont un
peu gênée, deux en particulier: la construction de la relation
entre nos deux protagonistes se fait tout en douceur, ce qui en soit
n'est pas négatif, mais j'ai trouvé que ça traînait un peu trop.
En outre, le personnage de Masachika m'a mise un peu mal à l'aise.
Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, peut-être est-ce parce
qu'il est assez ambigu.
Malgré cela, on est
pris par l'histoire et on s'attache aux personnages secondaires. J'ai
notamment été touchée par la romance entre Nozomi et Oseki, avec
un sacré rebondissement, je ne l'avais pas vu venir ! Autre point
positif, il n'y a pas de scènes de sexe inutiles et superflues,
juste pour le fan service. Je n'ai rien contre de temps en temps mais
je préfère quand c'est soft. Les deux héros ne sont pas catalogués
Uke et Seme (passif et actif) ce qui n'est pas plus mal. En outre, il
y a une fin heureuse, comme je les aime.
En somme, un manga sympa
à lire, peut-être pas indispensable mais que je con seille à ceux
qui cherchent une lecture se rapprochant du style d' Aï Yazawa.
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