lundi 21 mai 2012

Chronique La Sélection, tome 1, de Kiera Cass







Résumé

Trois cent ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illea, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.

Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras...
Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...



Mon avis :

Comme vous pouvez le constater en lisant le résumé, il s'agit d'une nouvelle dystopie, c'est décidément la mode en ce moment. Quoique...celle-ci est assez inhabituelle. En effet, on ne nous dépeint pas vraiment un monde terrifiant, comme dans Delirium ou Hunger Games, avec une héroïne qui remet en cause le système et mène ensuite une rébellion. Peut-être cela viendra-t-il par la suite mais dans ce premier tome, les rebelles ont un rôle mineur et ne sont pas vraiment considérés comme des justiciers mais plutôt comme des terroristes. Ils sont désignés sous le nom de rénégats.

Certes, on nous présente un système assez injuste, avec des castes: les castes deux à huit, qui correspondent à un ordre décroissant de richesse. Il est cependant possible de s'élever d'une caste à une autre. L'héroïne, America Singer, belle jeune fille rousse, appartient à la caste cinq, celle des artistes. Son amoureux de toujours, le beau Aspen, appartient à une caste inférieure. Ils conservent leur relation secrète, car la mère d'America est...disons ambitieuse. Elle veut que ses filles s'élèvent. C'est elle qui force la main d'America pour qu'elle s'inscrive à la Sélection, à l'issue de laquelle 35 candidates seront choisies pour séjourner au palais et tenter de conquérir le coeur du jeune prince Maxon. Ce personnage ne m'a pas été trop antipathique pour autant, juste agaçant. En fait, la mère d'America m'a beaucoup fait penser à Mrs Bennett dans Orgueil et Préjugés. Si, si! Cela m'a fait sourire.

Aussi, America se voit sélectionnée pour participer à une dure compétition et part vivre au palais. Elle rencontre Maxon, qui n'est pas indifférent à ses charmes et se montre tout à fait charmant mais à mon grand daim, Aspen se dresse entre eux comme un obstacle. Vous l'avez compris, je suis team Maxon! En effet, il incarne à la perfection le prince charmant, non seulement par son statut et son physique avantageux, mais aussi par sa gentillesse, son attitude attentionnée. Vraiment, il est adorable. Pourtant, à la fin de ce tome, on ignore si America a réellement fait son choix. En effet, elle éprouve de l'amitié et de l'estime pour le prince, voire plus, mais... vous verrez bien!

Dans ce premier tome, on voit les débuts d'America au palais, ainsi que son évolution positive vis à vis des caméras, c'est une héroïne qui, comme Katniss, pense à ses proches, est aimante, protectrice et prend souvent les bonnes décisions. Un personnage positif, donc. Mais il y a aussi des personnages secondaires très sympathiques, tels que sa petite soeur. Parmi les candidates, il n'y a que peu de crêpages de chignon, seule une candidate cause vraiment des problèmes et beaucoup d'autres sont gentilles et attachantes. C'est donc un premier tome axé sur les sentiments, l'amour et surtout l'amitié. La splendide couverture m'avait attirée, ainsi que des critiques enthousiastes décrivant ce livre comme un conte de fées. Hé bien, je suis restée sur une impression positive en refermant le livre. Je suis seulement frustrée et j'attends la suite!



1 commentaire:

  1. On a encore le temps pour la suite looool
    C'est vrai que c'est tout mignon une fois qu'America est au Palais!

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