jeudi 24 mai 2012

Chronique les Princes du Thé tome 1, de Nanpei Yamada


Il y a plusieurs années, quand la série a débuté, je suis tombée sur un extrait de ce manga mais sur le moment, je n'ai pas été convaincue ! L'idée de génies beaux gosses, bien que sympa, ne m'emballait pas plus que ça...pourtant, étant en quête de petits shôjos lycéens avec de la romance, j'y ai repensé y a peu en me disant « Pourquoi pas ? » et j'ai été voir les chroniques d'Opaline sur le site manga sanctuary très positives. Elles m'ont décidée à découvrir cette série, désormais complète et en 25 tomes, plus un tome bonus.

J'ai donc commencé ce premier tome avec enthousiasme. Et ça démarre bien ! L'histoire met en scène Taiko, une jeune lycéenne, qui tient avec ses amis un club de thé au lycée. Plus ou moins malgré eux, et sans y croire une seconde, ils invoquent les princes du thé, deux jolis garçons qui font à peu près la taille de leurs tasses ! Il s'agit des princes du thé, Assam et Earl Grey, qui doivent exaucer trois de leurs vœux avant de pouvoir rentrer chez eux. Où est le problème me direz-vous ? Hé bien, nos amis ne parviennent pas à se décider pour leurs vœux, ce qui donne lieu à des scènes assez amusantes.

Assam, l'un des deux princes, n'a pas un caractère facile et aimerait rentrer chez lui rapidement après avoir exaucé les vœux. Il n'est pas très content d'avoir été convoqué et il n'a pas que ça à faire, non mais ! Earl Grey, qui l'accompagne, est plus facile à vivre. Ainsi, notre héroïne et le petit génie caractériel vont passer leur temps à se chamailler, tout en devant s'entraider. J'espère que leur relation ne s'attardera pas trop longtemps à ce stade. En effet, quand les deux princes prennent une taille humaine, ils ne sont plus mignons mais carrément beaux gosses ! Imaginer une romance avec l'un d'eux est donc inévitable. J'ai un faible pour Earl Grey, le blondinet, sans doute parce que j'aime bien les princes blonds dans les mangas. Assam, s'il est pour l'instant trop agaçant pour me conquérir complètement, n'a cependant rien à lui envier physiquement, d'autant plus qu'il se démarque des personnages habituels avec sa peau mate, ce qui est souvent déroutant dans les mangas dans la mesure où ils sont en noir et blanc.

Niveau graphisme, c'est très joli, les dessins sont représentés avec finesse et légèreté. D'ailleurs, le style m'a un peu rappelé la série Hana-Kimi, du même éditeur, à ses débuts. D'ailleurs, comme j'ai beaucoup aimé les Hana-Kimi, j'y ai repensé avec plaisir en lisant les princes du thé. J'ai passé un bon moment, même si pour le moment l'intrigue n'est pas très accrocheuse, et je pense que la bonne réputation de Tonkam est justifiée, pour le coup.

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