lundi 7 mai 2012

Chronique Anamoprhose, de Nathy






Plusieurs critères m'ont poussée à découvrir ce livre: premièrement, beaucoup de critiques positives. Deuxièmement, c'est une romance. Troisièmement, cela se passe dans le milieu de l'édition. Et enfin, quatrièmement, il est édité chez Rebelle, préfacé par Sophie Jomain, dont j'ai lu tous les livres! Bon, ça fait quatre points et demie voir cinq points motivants en fait!^^

Anamorphose met en scène deux personnages, Dante et Camille. Cela tombe bien, j'aime bien la narration alternée, Simone Elkeles par exemple manie très bien ce procédé! Et bien, Nathy aussi. Camille est une jeune graphiste talentueuse d'une trentaine d'années, qui est engagée par une maison d'édition, Sombre Raven, située à Clermont Ferrand, pour travailler sur les couvertures des oeuvres de Dante Ucello, auteur de Bit-lit célèbre et pourtant anonyme, tant il préserve le mystère autour de lui. Pourquoi? Comme le lecteur le découvrira bien avant Camille, c'est à dire dès les premières pages, Dante est un vampire.

Le récit progresse dans un premier temps en faisant de nombreux flashs backs sur le passé de Dante, les conditions cruelles dans lesquelles il est devenu un vampire. Pourtant, c'est moins sa nature que les horreurs qu'on lui a infligé qui ont failli détruire son humanité. Il est donc devenu asocial, misanthrope, mais honnête et généreux dans ses actes. Dans le fond , c'est un homme bien.

Quant à Camille, c'est une belle jeune femme, qui, considérant ses atouts comme un handicap à cause des hommes mal intentionnés, se cache derrière un rideau de cheveux et des vêtements trop larges pour elle. Heureusement, cette phase ne durera pas, rassurez vous! Elle a aussi vécu des choses difficiles, mais le pire se produira dans son présent, le moment où se déroule le roman.

Vous l'aurez compris, il y a des scènes très dures, décrites avec beaucoup de sensibilité et de justesse, et le lecteur n'est pas épargné. À un moment en particulier que je ne dévoilerai pas, j'ai cru que nous allions échapper à l'horreur de justesse comme c'est souvent le cas dans ce genre de scènes, hé bien, détrompez-vous.

Cependant, ces scènes douloureuses sont adoucies par la romance entre nos deux héros et sa conclusion. Si j'ai suivi leur relation avec plaisir, j'ai trouvé qu'une fois surmontées les difficultés des deux personnages leur relation était un peu trop classique, seul petit bémol. Il y en a un aussi au niveau de la forme, quelques coquilles et l'utilisation du futur de l'indicatif (au lieu du conditionnel) pour une narration au passé m'a un peu gênée, sans toutefois gâcher la lecture.

Dernière chose, il s'agit d'un one shot, même si d'autres livres seront écrits dans le même univers, mettant en scène Cathal, un personnage secondaire d'Anamorphose qui a du potentiel!

3 commentaires:

  1. Chronique très intéressante et couverture qui est assez particulière, très sombre mais très travaillée !

    Tu assures Evey, bravo pour ta chronique !

    (et sublime réalisation de CeReS en bannière !)

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  2. Chère Evey, c'est la deuxième chronique que je lis de ta plume (la première étant celle de Chasseuse de vampire T3) et j'apprécie beaucoup ta manière de nous proposer ton avis.
    Seul problème : mais comment fait-on pour lire tous les romans que vous nous conseillez les filles (je pense aux Tessie-Cops en écrivant cela) ??? Lire pour le plaisir devrait être un métier à part entière...
    Bref, bravo à toi Evey et je ne manquerai pas de lire tes prochaines chroniques.


    Je t'embrasse.

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  3. Merci, je suis très heureuse que vous appréciez mon style! Erika, je suis d'accord, si on pouvait en vivre...

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