jeudi 21 juin 2012

Chronique Starters, de Lissa Price




Pendant longtemps, ce livre ne m’a pas tentée, malgré les bonnes critiques, à cause du synopsis que je trouvais angoissant. Ensuite, j’ai été voir Hunger Games, dont j’avais lu le livre. Non seulement cela m’a réconciliée avec la dystopie, mais parmi les bandes annonces et pubs précédant le film, il y avait un trailer de Starters ! Je l’ai trouvé pas mal du tout,  sans pour autant que cela me pousse à acheter le livre dans l’immédiat. J’ai ensuite lu d’autres livres de la collection R, la Sélection et Night School, dont vous retrouverez la chronique dans l’onglet « chroniques de roman par titre ». J’en ai déduit que cette collection proposait de bons titres et Starters s’est retrouvé dans mes envies, mais pas dans mes urgences. Enfin, en arrivant à l’aéroport, je vais faire un tour au rayon jeunesse et je le vois. Je suis tentée, mais je résiste en me rappelant que j’ai déjà d’autres livres à lire. Je quitte le point de vente, puis une dizaine de minutes plus tard, je change d’avis et je retourne l’acheter. Sans regret !

Ce livre met en scène une société futuriste ravagée par un virus, les Spores. Seuls les personnes âgées et les enfants, ainsi que les adolescents, ont bénéficié d’un vaccin qui leur a permis de survivre. Depuis, la société est divisée en deux catégories, les Starters, enfants et ados vivant dans la misère et les enders, personnes âgées pouvant atteindre les deux cent ans, vivant de manière aisée voire dans le luxe.

Comme il est interdit de travailler avant dix-neuf ans et que son petit frère est malade, Callie, seize ans, décide de louer son corps. Des Enders femmes prendront possession de son corps relooké et embelli pendant une durée limitée, pendant laquelle elle sera inconsciente. En contrepartie, elle touchera une grosse somme d’argent. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu. Callie se réveille avant la fin du contrat et une voix dans sa tête l’avertit de ne pas retourner à la Banque des Corps.

Que de points positifs : l’intrigue est originale, l’héroïne attachante et admirable, un peu comme Katniss. Ce livre se lit très vite et l’intrigue nous tient en haleine. Il y a beaucoup de rebondissements et la fin  est vraiment sadique ! Certes, il y a une belle lueur d’espoir, mais les team Blake, comme moi, auront les boules et il y a de quoi s’inquiéter pour notre héroïne. Autre chose, contrairement à ce que j’aurais pu croire en lisant le résumé, les Enders ne sont pas tous les méchants de l’histoire, loin de là.

En tout cas, j’achèterai la suite et je suis à la fois contente et frustrée qu’il n’y ait que deux tomes. D’un côté, ça fait une saga à rallonge en moins, d’un autre, je risque d’en vouloir plus….tout dépendra de la fin.

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